lundi 14 novembre 2011

fin 2011

E

L'évier dans le mur à Grignols - 24 -

dimanche 9 octobre 2011

Nouveautés de l'été 2011

Été.
Bouquet frais de l'été
Verdoyant
Dans un ciel
Criant de chaleur.

Printemps rose.
Il existe des printemps roses
Fourmillant de fleurs
Dans les arbres fruitiers.



Sous la neige
Branches décharnées
Et enneigées
Ployant sous le froid
Bleu de l'hiver.




Pluie d'automne.
Faisant couler
L'or et le rouge
Pluie bienfaisante
Après un été canicule.









L'œuf.

Mais à qui appartient cet œuf
Qui ose s'aventurer
Dans ce fatras de couleurs insipides,
Dans ce paysage sans horizon?
Que faites-vous là,
Oeuf dévergondé
Vous balançant sans répit
Sur votre tige serpentée?
Qu'espérez-vous de ce charabia
Sans limites?
Êtes-vous vraiment si sûr
De votre survie?
Si oui, alors... fleurissez!
Si non, alors... disparaissez!











Lagon bleu.
Il apparait comme un lagon,
Profond, profond, tentant
D'attirer en ses eaux envoûtantes
Cette plume jaune
Qui se dresse
Rebelle et altière
Et qui refuse obstinément
D'entrer dans cet œil
Dangereusement blanc et pur
Et qu'il faut à tout prix contourner
Au risque de périr noyée...

Le voilier
Au creux de ces vagues enroulées
Flotte le plus bizarre des voiliers;
D'ailleurs, est-ce bien un voilier?
C'est par le plus pur des hasards
Qu'il a, dans ce bleu,
Appareillé.
C'est par le plus grand des hasards
Qu'il a vaillamment
Le ciel traversé.
Et qu'adviendra-t-il de ces nuages blancs
Qui lui barrent la route imprudemment?
Il les aura, sans aucun doute,
Avalés goulûment.
Maryse Legrand

La City

City bleue, City verte
Perturbée par ces arcs
Orangés
Ces ronds et ces ponts
Inadaptés
Tant de contrariétés
Dans ce monde modernisé
Futurisé par des architectes
Acharnés à faire de nous
Des êtres désenchantés.

vendredi 27 mai 2011

Semi-figuratif

Une nouvelle technique renouvelle l'inspiration de ML.



Le Rêve

Dans cette atmosphère de nuit bleutée
Elle s'avance, indécise
Robe blanche, cascade déferlante
Attirée par ces fleurs géantes
Elle avance à petits pas
Son rêve l'aspire
Elle ne peut résister au parfum
Enivrant de ces plantes odorantes


Minuit passé
Il ne reste sur ces marches
Éclairées par un rayon de lune
Que cette chaussure féminine.
A-t-elle monté
A-t-elle descendu
Cet escalier mystérieux?
Qui l'attend là-haut
Devant cette porte, ombre transparente
Auréolée de branchages dorés?
Nul ne le saura
A moins d'oser pousser
Cette porte de décor miraculeux.




Vanité

Dans cet espace
Chamboulé
Apparaissent trois têtes
Conscientes de cet or ruisselant,
Inutile, factice.
Richesses rouges,
Dentelle dorée,
Pièces argentées,
Tout est vanité.
La fin est proche;
Sachons profiter
D'un monde plus modéré,
Adapté à nos désirs,
Nos besoins plus simplifiés;
Sachons regarder au-delà
De ce piège éhonté
Que l'on a construit pour nous
Et que nous refusons.

Notre Terre

Attristé et esseulé
Il attendait, attendait,
Assis au bord de cette Terre
Qui fut si belle
Mais aujourd'hui craquelée
Délitée
Attaquée de partout.
Que pouvait-il faire
Sinon la dévorer des yeux
Avant qu'elle ne s'évanouisse
Dans les cieux?

Gouffre profond

Gouffre profond, aspirant, attirant,
Chute vertigineuse
Dans cette rocaille ombrageuse
Flots étonnants
Coulant vers ce trou béant
Blancheur pure et perverse
Retenez-vous
Car vous risquez de
Vous y évanouir à
Tout jamais.

dimanche 10 avril 2011

Impressions d' Espagne

Même en janvier/février, l' Andalousie connait les couleurs sous le ciel bleu et de bonnes températures.
L'inspiration est venue des éventails locaux.
Palmier, bateau, moulin, mer, coquillage,rafle,.. se sont invités sur les toiles.
Et toujours la chaleur de la palette et le mouvement qui accompagnent M.L. dans la plupart de ses réalisations.